Joalland Équitation inquiet pour l’avenir

La crise sanitaire actuelle a de lourdes conséquences pour le centre équestre Joalland Équitation. Privé de cours, de stages, de balades, de concours, le club doit néanmoins continuer à nourrir et s’occuper d’une quarantaine de chevaux.

Comme tous les clubs hippiques, Joalland Équitation s’inquiète pour son avenir. Depuis le 14 mars dernier, le centre a fermé ses portes à ses cavaliers et au public. Classé dans les établissements à vocation de loisirs, il n’est pas sûr de pouvoir rouvrir avant le 15 juillet.

Cette annonce est lourde de conséquences sportives et financières pour le club qui a déjà dû annuler l’organisation de son challenge interne le 5 avril mais qui se voit également dans l’obligation d’annuler sa première compétition officielle d’équifun inscrite au calendrier de la Fédération Française d’Équitation le 7 juin prochain. Les cavaliers qualifiés pour les Championnats de France d’Équitation à Lamotte Beuvron viennent d’apprendre l’annulation du championnat de France 2020.

Mais l’aspect sportif est mineur à côté des enjeux financiers qu’implique le confinement. Hormis les inscriptions à l’année et les demi-pensions, plus aucune rentrée d’argent depuis le 14 mars pour Joalland Équitation. Pourtant il faut continuer à nourrir les chevaux, à les sortir, à les soigner, y compris les chevaux de propriétaires qui n’ont plus le droit de venir. Les vacances de printemps sont souvent une bouffée d’oxygène financière pour le club. « Et si on ne peut pas rouvrir avant la saison, je ne donne pas cher de notre peau » déclare, inquiet, François Pinson, le propriétaire de Joalland Équitation. « On recherche également des prés et des pâtures pour faire du foin ou mettre les chevaux » ajoute Agathe Vincent, sa compagne et coach. L’association « Les Cavaliers de Joalland Équitation » est à la recherche de donateurs, soit via une cagnotte en ligne (#Cavalier solidaire), soit par des dons en nature (foin), soit par le parrainage d’un poney ou d’un cheval pour pouvoir continuer à nourrir les 40 chevaux et essayer de survivre jusqu’au 15 juillet.